IHRA ou IRHA pas à Jérusalem ?

Manifestation antisioniste à Dar as Salam (Tanzanie) en 2009. (Source Wikipedia)

Il y a eu l’âge de pierre, l’âge du fer, l’âge du plastique… Nous sommes aujourd’hui à l’âge de la haine, un produit aussi malléable, polymorphe, bref aussi plastique que son prédécesseur.

 

L’antisémitisme est aussi vieux que le christianisme

Chaque religion qui se crée sur les bases d’un culte aîné passe par la tentation du meurtre du père pour s’affirmer. Lorsque le rabbin Yehoshua militait pour la liberté d’Israël pendant la colonisation romaine, il n’imaginait certainement pas que quelques années après sa mort, ses followers changeraient son nom en Jésus et feraient du judaïsme table rase. Plus tard, avec le succès du nouveau dogme, est venue la cancel culture du judaïsme : pendant des siècles, les Juifs, restés fidèles à l’esprit et à l’action de Yehoshua, ont été chassés, discriminés, exterminés au nom de l’amour de Jésus.

Il a fallu attendre 1962 et le pape Jean XXIII, pour que l’Église revienne sur ses préjugés et cesse de stigmatiser les juifs comme « peuple déicide », crime dont les véritables coupables, les Romains, n’avaient jamais été accusés.

Le cadet des monothéismes, l’islam, procéda comme son aîné, n’ayant de cesse que de délégitimer leur âiné, dont il avait repris l’essentiel du narratif. Son nouveau prophète, Mahomet, avait instauré la destruction des Juifs comme but ultime, sans lequel n’adviendrait jamais le jugement dernier. Cet objectif est toujours au centre des préoccupations des fondamentalistes.

En 2021, lestés de leurs vingt  siècles d’ancienneté, les chrétiens représentent la religion la plus pratiquée sur la Terre, avec 2,2 milliards de croyants. Ils sont talonnés de près par l’islam. Mahomet est arrivé six siècles après Yehoshua, mais il bénéficie des moyens technologiques modernes et, surtout, d’une violence dont la brutalité n’est atténuée par aucune considération morale, alors qu’elle est devenue incompatible avec les valeurs du christianisme.

L’antisémitisme consubstantiel du christianisme a beaucoup baissé, surtout après le Concile Vatican II, qui a généré une grande curiosité des catholiques pour la Bible et la pensée juive.

En revanche, le Coran étant réputé incréé et de ce fait, interdit de discussion, voire de contextualisation, son antisémitisme perdure et s’étend de façon concentrique avec les conversions et l’ensauvagement de la société occidentale.

 

Le christianisme parle d’amour, l’islam fait la guerre. Et les Juifs ?

Le droit, c’est comme le sexe : plus on en parle, moins on le pratique. La communauté internationale se réfère en permanence à un « Droit international » immanent qui a cours de Bruxelles à New York, mais sa compétence semble oublier le pays situé entre le fleuve (Jourdain) et la mer (Méditerranée).

Le Droit international n’a pas été dévoilé au Secrétaire général de l’ONU sur le Mont Sinaï, il est en fait voté par les États-membres. Pour les Résolutions de l’Assemblée générale, qui ne sont pas contraignantes, un État égale un vote. Cela se veut démocratique, mais dans les faits, Vanuatu (12 000km2, 285 000 habitants) pèse autant que la Chine (9,5 millions de km2 et 1,5 milliard d’habitants). Les résolutions du Conseil de sécurité qui, théoriquement, sont coercitives, sont votées par les quinze membres dudit Conseil, c’est-à-dire les cinq membres permanents, qui ont droit de véto : Chine, États-Unis, Russie, France et Royaume-Uni, et les 10 membres élus par l’Assemblée générale, qui les renouvelle tous les deux ans.

Le joker que détiennent les membres permanents a permis à la Russie de protéger son poulain Bashar el-Assad de tout reproche onusien. Une seule résolution contre la Syrie a percé le blocus depuis le début de la guerre civile : la 2254, qui appelait à un cessez-le-feu et à une résolution politique du conflit. Elle a été votée le 18 décembre 2015. Et alors ? Alors on est presque en décembre 2021 et le nombre de morts atteint 600 000, dont 25 000 enfants[1].

En revanche, les résolutions pleuvent sur le petit État d’Israël, dont les conflits avec les Palestiniens ont fait, depuis 1967, 95 000 morts (16 600 Juifs et 78 396 Palestiniens), auxquels il faut ajouter 4148 victimes juives du terrorisme et 2021 Palestiniens tués par leurs frères dans l’Intrafada. Cela fait une moyenne de 1759 morts par an. Contre 60 000 en Syrie pour la même période.

N’oublions pas le Conseil des droits de l’homme, instance en charge de la protection desdits droits, qu’ils concernent les hommes, les femmes ou tout ce qu’il y a entre les deux. En 2021, 15 membres sur les 47 qui constituent ce Conseil, soit 31,9 %, seront des démocraties. Et les autres ? Parmi les 68,1% de dictatures, il y a la Chine, Cuba, la Russie, le Pakistan, la Libye, la Mauritanie, le Venezuela…

Eux aussi ont du mal à trouver aux violences faites aux femmes dans le monde un autre responsable que la démocratie israélienne, où tous les citoyens, de quelque sexe, origine et religion que ce soit, ont le droit de vote depuis le jour de l’indépendance et où il y a plus de femmes pilotes d’avions de chasse que de conductrices d’automobiles en Arabie saoudite.

De 2006 à 2021 – https://www.jewishvirtuallibrary.org/the-u-n-israel-relationship#anti

 

L’antisémitisme, c’est un droit de l’homme ? Ça se discute.

Inutile de réinventer la roue, en 1978, Vladimir Jankelevitch avait déjà donné la définition de l’antisionisme : « L’antisionisme est la trouvaille miraculeuse, l’aubaine providentielle qui réconcilie la gauche anti-impérialiste et la droite antisémite ; l’antisionisme donne la permission d’être démocratiquement antisémite.[2] »

Pourtant, les antisionistes se revendiquent comme vierges d’antisémitisme. L’antisémitisme, c’est un mal absolu, mais forclos, une doctrine d’extrême-droite qui a conduit à l’extermination de 6 millions de Juifs européens au siècle passé. Rien à voir, donc, avec les manœuvres de gauche et d’extrême-gauche du XXIème siècle, qui visent à paver le chemin du remplacement du seul État juif au monde par un 58ème État musulman, dont les statuts stipulent d’ores et déjà que « Israël existe et continuera à exister jusqu’à ce que l’islam l’abroge comme il a abrogé ce qui l’a précédé[3] ». Rien à voir, on vous dit : rayer un État de la carte, cela ne veut pas dire gazer ses habitants, juste les jeter à la mer !

D’autres se cachent derrière la linguistique : les antisionistes ne sont pas antisémites, car l’antisémitisme concerne tous les peuples sémites, donc tous les Arabes. Ce serait vrai, si ce n’était pas faux : le mot antisémitisme a été inventé en Autriche à la fin du XIXème siècle pour désigner exclusivement la haine des juifs. Aucun rapport avec les autres populations qui parlent une langue sémitique[4].

 

Diffamer les Juifs est antisémite. Et diffamer l’État des Juifs ?

Ça dépend : il y a 3 critères qui permettent de savoir si une accusation d’Israël est une critique politique ou une manifestation de haine. Ce test des « 3D » a été mis au point par Natan Sharansky, un ancien refuznik devenu ministre israélien après sa libération[5] : la Diabolisation consiste à amplifier démesurément les actions d’Israël, au point de comparer ses frappes chirurgicales défensives à un génocide indiscriminé ; ou de comparer les camps de réfugiés palestiniens administrés par l’ONU aux camps d’extermination où ont été assassinés 6 millions de Juifs. Le Deux poids-deux mesures consiste à appliquer à Israël des critères et des critiques qui ne sont faites à aucun autre État pratiquant les mêmes actions, voire d’autres plus graves. Ainsi quand l’ONU multiplie les résolutions contre Israël pour des présumées violations des droits de l’homme, alors que le comportement de dictature comme la Chine, l’Iran, Cuba, la Syrie… est ignoré. Ainsi, lorsque le Magen David Adom d’Israël, seul parmi tous les services d’ambulance du monde, se voit refuser l’admission à la Croix-Rouge internationale. Enfin, la Délégitimation, c’est lorsque l’existence même d’Israël – la sienne et aucune autre – est remise en question. Les opposants à Erdogan ne sont pas anti-Turquie, ceux qui haïssaient Trump n’ont jamais remis en cause l’existence des Etats-Unis. Il n’existe nulle part dans le monde une doctrine comparable à l’antisionisme, qui est littéralement l’anti-droit du peuple juif à disposer de lui-même.

 

L’antisémitisme évolue, sa définition également

L’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) rassemble des gouvernements et des experts visant à renforcer et promouvoir l’éducation, le travail de mémoire et la recherche sur la  shoah (avec un H comme Holocauste). Elle a élaboré une définition opérationnelle de l’antisémitisme, non contraignante, qui a été adoptée par ses 31 États membres, le 26 mai 2016.

Qu’est-ce qui est différent dans cette nouvelle définition ? La haine de l’État juif y est considérée comme de l’antisémitisme et des exemples sont donnés pour aider les autorités des États signataires à qualifier un délit ou un crime d’antisémite. Sur les onze exemples, sept concernent l’État juif :

  • La double allégeance qui ferait préférer Israël à leur propre pays par des citoyens juifs ;
  • le refus du droit à l’autodétermination des Juifs, comme l’est l’affirmation que l’existence de l’État d’Israël est le fruit d’une entreprise raciste ;
  • le traitement inégalitaire de l’État d’Israël, à qui l’on demande des comportements qui ne sont ni attendus ni exigés de tout autre État démocratique;
  • l’utilisation de symboles et d’images associés à l’antisémitisme traditionnel (comme « peuple déicide » ou pratiquant des sacrifices humains) pour caractériser Israël et les Israéliens ;
  • les comparaisons entre la politique israélienne contemporaine et celle des Nazis ;
  • l’idée que les Juifs seraient collectivement responsables des actions de l’État d’Israël ;
  • l’exigence vis-à-vis de Juifs de se désolidariser publiquement, de condamner Israël et le sionisme (par exemple, lors d’une réunion politique).

Hormis écrire noir sur blanc des évidences, cette définition ne modifie pas grand-chose au fait que l’antisémitisme se manifeste par une haine collective des Juifs, y compris à travers l’État juif.

 

Les antisémites labellisés antisionistes râlent

Ceux qui râlent le plus fort, comme d’habitude, sont les Juifs qui rêvent d’être aimés des antisémites et qui sur-jouent leur soumission à l’islamiquement correct. Les auteurs d’une « Déclaration de Jérusalem[6] » en font partie. Ils veulent : « (1) renforcer la lutte contre l’antisémitisme en levant, autant que faire se peut, toute ambiguïté quant à sa définition et (2) préserver la possibilité d’un débat public sans entrave sur l’épineuse question de l’avenir d’Israël et de la Palestine. »

La seule ambiguïté réside manifestement dans la psyché des signataires, aussi ne voit-on pas ce que gagnerait la lutte contre l’antisémitisme à plus de clarification. Quant au débat public sans entrave, il est là, dans tous les médias et sur tous les forums. Il démontre abondamment que l’antisionisme militant ne se sent lié par aucune entrave : ses mensonges, menaces et crimes en sont témoins.

Mensonges : le soutien à Salah Hamouri, prétendument innocent prisonnier d’opinion[7], en réalité condamné en Israël pour tentatives d’assassinat et appartenance au FPLP, une structure reconnue terroriste par Israël (mais l’antisémite ne croit pas un mot de ce que dit « l’entité sioniste »), par les États-Unis (le Grand Satan complice du petit Satan précédent), par le Canada, l’Australie, le Japon et le Conseil de l’Europe[8].

Le FPLP que les antisionistes français veulent interdire d’interdire (lui ou ses filiales[9]) a, par ailleurs, été reconnu responsable de plusieurs attentats particulièrement sanglants : l’assassinat du ministre israélien du Tourisme, Rehavam Zevi, le 18 octobre 2011 à Jérusalem, le massacre de la synagogue de Har Nof en 2014, l’attentat d’Itamar en juin 2002, où cinq membres d’une même famille ont été poignardés à mort dans leur sommeil : le père, la mère et trois de leurs six enfants, dont le plus jeune avait trois mois. La mère et les enfants avaient la nationalité française[10].

Menaces : En France, de nombreux individus vivent sous protection policière pour avoir dit ou pensé quelque chose qui a déplu à un ou des islamistes : Robert Redeker, Zohra Bitan, la jeune Mila… S’ajoute à cette liste une reine de beauté, dont le crime est d’avoir mentionné son père israélien : « Tonton hitler ta oublier d’exterminer miss Provence » (sic et sick), « Miss Provence elle est israélienne donc celui qui vote pour elle est une pute. » ou encore « dites à Miss Provence que l’Israel n’existe pas, c’est la Palestine.[11] » (sic bis)

Crimes : tous les tueurs de Juifs en France ne sont pas jugés antisémites, certains ne sont pas jugés du tout. Mais celui qui, après deux soldats, a assassiné un prof et trois enfants dans leur école à Toulouse, en 2012, n’a pas caché sa motivation : « Je tue des juifs en France, parce que ces mêmes juifs-là (…) tuent des innocents en Palestine.» (Mohammed Merah[12])

 

Certains préfèrent protéger les antisionistes de la loi plutôt que les juifs de l’antisionisme

La définition de l’IHRA ne mentionne ni les Palestine (Judée-Samarie, alias Cisjordanie, et Gaza) ni les Palestiniens. Pourtant les antisionistes viscéraux voient une agression dans le fait de qualifier d’antisémite le discours qui fait d’Israël une entreprise illégitime et raciste.

« Accuser d’antisémitisme toute personne considérant que l’État d’Israël, tel qu’il est aujourd’hui, est ‘raciste’ – indépendamment des discriminations institutionnelles et constitutionnelles sur lesquelles il a été fondé – revient à accorder à Israël une immunité absolue. La définition de travail de l’IHRA et la manière dont elle est déployée interdisent toute discussion sur l’Etat israélien en tant qu’Etat basé sur une discrimination ethnoreligieuse[13] ».

Ceux dont Israël est l’unique objet du ressentiment ne supportent pas que le réel s’insère entre eux et leurs préjugés. Le premier commandement de leur religion est : « Israël un État raciste jugeras, quelles que soient le preuves de son régime démocratique et de sa justice indépendante. »

La « discrimination ethnoreligieuse » ne fait pas référence à la partition entre l’Inde et le Pakistan en 1947, afin d’offrir un pays indépendant aux musulmans d’Inde. Elle ne s’adresse pas au bloc de l’OCI, l’organisation de la coopération islamique, qui regroupe à l’ONU les 57 pays musulmans dont les Juifs ont été chassés. Elle évoque la loi qui fait d’Israël la nation du peuple juif. Et alors ? La France est bien l’État nation du peuple français. Oui, mais on interdit à Israël ce qu’on juge normal pour tous les autres. Auquel des 3D de Sharansky cela correspond-il ? Ah oui, le deux poids deux mesures…

Et les « discriminations institutionnelles et constitutionnelles sur lesquelles Israël a été fondé », qu’est-ce qu’elles recouvrent ? Pas les droits civiques : tous les citoyens israéliens sont égaux devant la loi. L’interdiction de vendre des terres aux non juifs ? Mauvais pioche : les Palestiniens qui vendent des terres à des Juifs sont passibles de la peine de mort, que ce soit à Gaza (déjà Judenrein depuis 2007) ou en Cisjordanie (qui a vocation à le devenir). D’ailleurs, un Palestinien a été condamné à mort pour ce motif en 2009[14] et un autre à la perpétuité en 2018[15]. Ce qui va sans dire va encore mieux en le disant : les transactions immobilières en Israël sont libres pour les terrains privés (pas pour ceux qui appartiennent à l’État : autrement dit, c’est comme dans n’importe quel pays démocratique !)

 

Que 200 intellectuels arabes et musulmans signent une tribune anti-IHRA dans The Guardian n’a rien de surprenant ou de répréhensible. Que 200 signataires de la « déclaration de Jérusalem » en fassent autant ne surprend que par la somme de naïveté, de masochisme et/ou de névrose que cela dévoile.

Laisser la parole à Martin Luther King devrait faire taire les anti-SIOMITES, s’ils avaient la moindre suite dans les idées, ou la moindre idée entre les oreilles :

« Qu’est l’antisionisme ? C’est le déni au peuple juif d’un droit fondamental que nous réclamons à juste titre pour les peuples d’Afrique et accordons librement à toutes les nations de la terre. C’est de la discrimination envers les Juifs, mon ami, parce qu’ils sont Juifs. En un mot, c’est de l’antisémitisme.[16] »

Hélas, on doute fortement que leur boîte crânienne contienne autre chose qu’une clé USB intitulée « Préjugés & haine gratifiante »…

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] https://www.syriahr.com/en/217360/

[2] Quelque part dans l’inachevé – http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-essais/Quelque-part-dans-l-inacheve#

[3]ttps://www.liberation.fr/checknews/2018/04/13/la-charte-du-hamas-mentionne-t-elle-la-destruction-de-l-etat-d-israel_1653537/

[4] En 1879 dans La victoire du judaïsme sur la germanité considérée d’un point de vue non confessionnel, l’auteur, Wilhelm Marr (1819-1904), le suggère en remplacement du mot Judenhaß qui désignait, jusqu’alors, la haine des Juifs.

https://www.herodote.net/antisemitisme_antijudaisme-mot-323.php

[5] https://jcpa.org/article/3d-test-of-anti-semitism-demonization-double-standards-delegitim

[6] https://jerusalemdeclaration.org/

[7] « Depuis sa première arrestation en 2001, Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, fait l’objet d’un harcèlement systématique qui lui a valu emprisonnement, détention administrative, restrictions de déplacement en Palestine etc. » https://www.bdsfrance.org/salah-hamouri-non-a-son-expulsion-de-jerusalem/

[8] https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:151:0045:0050:EN:PDF

[9] https://www.bdsfrance.org/designation-de-groupes-issus-de-la-societe-civile-palestinienne-comme-des-terroristes-une-attaque-ehontee-aux-droits-humains/

[10] https://fr.wikipedia.org/wiki/Tuerie_d%27Itamar

[11] https://www.huffingtonpost.fr/entry/miss-provence-cible-dinjures-antisemites-indignation-dans-la-classe-politique_fr_5fdf089fc5b607e6348b577a

[12] https://www.liberation.fr/societe/2012/07/16/exclusif-le-dialogue-entre-mohamed-merah-et-la-dcri-le-flic-et-le-terroriste_833708/https://www.liberation.fr/societe/2012/07/16/exclusif-le-dialogue-entre-mohamed-merah-et-la-dcri-le-flic-et-le-terroriste_833708/

[13] https://www.theguardian.com/news/2020/nov/29/palestinian-rights-and-the-ihra-definition-of-antisemitism

[14]https://www.lorientlejour.com/article/616342/Un_Palestinien_condamne_a_mort_pour_avoir_vendu_des_terres_a_des_Israeliens__.html

[15] https://www.leparisien.fr/faits-divers/prison-a-vie-pour-un-palestinien-ayant-vendu-une-propriete-a-des-juifs-31-12-2018-7978773.php

[16] Martin Luther King, Lettre à un ami antisioniste – https://www.cbl-grenoble.org/3-cbl-grenoble-1-action-13-page-0.html

Écrivain, traductrice et essayiste. A publié plus d'une trentaine d'ouvrages, dont plusieurs sur les conflits du Moyen-Orient. Liliane Messika est membre du comité de rédaction de Menora.info.